Campus de Rimouski
300 Allée des Ursulines
UQAR
Rimouski
Québec, Canada
G5L 3A1
4187231986 poste 1978
Sachin.Anand@uqar.ca
Les espèces ont co-évolué avec leur environnement et leur climat pour prospérer dans un système finement équilibré. Le changement climatique, en particulier le réchauffement rapide des régions arctiques, devrait affecter de manière significative les espèces adaptées au froid. En effet, des études ont prédit des changements dans la distribution des espèces et des déclins sévères des populations d'oiseaux adaptés au froid en réponse à l'augmentation des températures arctiques. Le plectrophane des neiges est un petit oiseau connu pour son endurance au froid. Des recherches récentes du groupe du Dr Vézina ont montré que les oiseaux mesurés après leur arrivée sur leurs aires de reproduction arctiques avaient une capacité très limitée à supporter une chaleur modérée. La thermorégulation est basée sur des traits métaboliques très flexibles et on ignore actuellement dans quelle mesure les espèces adaptées au froid telles que les plectrophanes peuvent s'adapter à l'augmentation des temperatures
Objectifs : Les principaux objectifs de mon doctorat sont 1) d'étudier la capacité des espèces à s'acclimater à la chaleur, 2) de mener des études détaillées au niveau individuel pour déterminer les limites de l'acclimatation à la chaleur et 3) d'explorer la relation possible entre l'acclimatation au froid et à la chaleur au niveau individuel.
L'étude sera menée sur des Plectrophane des neiges sauvages et captifs. Les oiseaux captifs seront gardés à la volière de l'UQAR. Les oiseaux sauvages seront capturés dans la région de Rimouski.
Au chapitre 1: Comme les bruants captifs extérieurs semblent lutter contre la chaleur estivale à l'UQAR lorsqu'ils sont forcés d'être actifs, ils devraient être limités dans leur capacité à s'acclimater aux températures chaudes et, par conséquent, montrer une baisse des variables de performance et des signes de surchauffe à haute températures. Au chapitre 2, Je m'attends à ce que les oiseaux surchauffent ou réduisent volontairement leurs performances une fois actifs à des températures supérieures au seuil prévu. Au chapitre 3, Je m'attends à trouver une relation négative entre la tolérance au froid et à la chaleur au niveau individuel, ce qui signifierait que la sélection naturelle pourrait favoriser un changement phénotypique, passant d'un spécialiste du froid à une capacité à performer à des températures de plus en plus chaudes.