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Stelsa Fortin

 

Étudiante 3è cycle

Département de géographie, Université Laval

Pavillon Abitibi-Price
2405 rue de la Terrasse
Université Laval
Québec
Québec, Canada
G1V 0A6

5819859223
stelsa.fortin.1@ulaval.ca

 

 


 

Direction

 
 

Projet de recherche

Saisonnalité des feux de forêt en contexte boréal: perspective passée et présente

Introduction

Les feux de forêt sont la principale perturbation qui influence la forêt boréale. Dans l’est du Canada, la saison des feux est majoritairement concentrée durant le mois de juin, peu après que la neige a disparu. Plus les feux surviennent tôt par rapport à la fonte des neiges, moins ceux-ci pourront consumer la couche de matière organique au sol, car elle aura plus de chances d’être gorgée d’eau de fonte ou d’être encore gelée. Ces feux de printemps auront donc plus de chances d’être peu sévères puisque la profondeur brûlée est dépendante de l’humidité des couches au sol. La faible sévérité de ces feux pourrait réduire la régénération car la plupart des arbres ont un meilleur taux de germination sur un substrat ayant moins de 5 cm de matière organique après feu. Avec un réchauffement de l’air au printemps causé par le réchauffement climatique, plus de feux devraient avoir lieu à cette période. On observe déjà au Canada une augmentation des feux de printemps depuis les années 1990.

Objectifs

Les causes de la saisonnalité des feux, mais surtout ses conséquences sur la sévérité au sol et sur la régénération forestière sont peu connues. L’objectif principal de ma thèse sera donc d’observer la saisonnalité des feux, autant passée que présente, et d’évaluer ses conséquences sur la régénération forestière.

Sites d'étude

J’utiliserai des cicatrices de feux et des données de régénération préalablement récoltées à la Baie-James, en Haute Mauricie, au Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord. Ces cicatrices proviendront de feux ayant eu lieu entre 1850 et aujourd'hui. Elles sont principalement situées dans la pessière à mousse et la pessière à lichen du Québec.

Matériel et méthodes

La détermination de la saisonnalité des feux à l’aide de cicatrices est au cœur de cette thèse. Elle sera donc estimée en quantifiant la position de la cicatrice de feu à l’intérieur du cerne de croissance. Le premier chapitre se concentrera sur la validation de la saisonnalité estimée avec les cicatrices en les comparant à des dates connues de feux récents. Le deuxième chapitre permettra de reconstituer la saisonnalité passée (depuis 1850) des feux au Québec à l’aide de cicatrices récoltées à travers le Québec et du modèle de validation développé au chapitre 1. Les tendances seront aussi observées et compilées après 1970 grâce aux satellites à capteurs thermiques. Finalement, le troisième chapitre déterminera les causes possibles de la saisonnalité des feux en plus d’évaluer la régénération post-incendies pour des feux ayant eu lieu récemment (de ~2000 à aujourd’hui) et ce avec l’aide de données de régénération post-incendie.

Résultats attendus

Pour le chapitre 1, je m’attends à obtenir un modèle de validation avec une précision d’environ 1 semaine. Pour le chapitre 2, je m’attends à observer des saisons de feux de plus en plus hâtives depuis 1850. Finalement, comme les feux de printemps sont majoritairement moins sévères que les feux d’été, je m’attends à ce que la régénération soit plus faible après les feux de printemps qu’après les feux estivaux.

 
 
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