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Projets de recherche

Le regroupement stratégique du CEN, soutenu par le FQRNT, bénéficie d’un effet levier qui lui permet de générer une synergie entre experts de différents domaines et institutions qui se traduit par de nombreux projets de recherche originaux et transdisciplinaires.
 

Gradient Nordique

(2014 - )

Titulaire: Joël Bêty

Le réseau de neuf stations de recherche du CEN et ses 110 stations de suivi environnemental s'étalent le long d'un gradient remarquable, couvrant des régimes climatiques très diversifiés et des zones écologiques contrastantes sur plus de 3500 km, du haut de la forêt boréale (Radisson) à la forêt et la toundra arbustive (WK, Umiujaq, Lac à l'Eau Claire, Rivière Boniface), à la véritable toundra (Salluit, Nettilling Lake) et finalement jusqu'au désert polaire arctique (l'île Bylot, l'île Ward Hunt). Ce projet d'intégration vise à faciliter l'accès à ces sites et à coordonner la collecte des observations environnementales le long de ce gradient latitudinal de 30 degrés, afin de mieux comprendre et prévoir l'impact les changements environnementaux sur les géoécosystèmes nordiques.

 
 

Hudsonie21

(2014 - )

Titulaire: Najat Bhiry

Hudsonie21 vise à réaliser une analyse intégrée des changements et des conséquences socio-économiques et environnementales des changements au cours du 21e siècle sur le secteur est de la baie d'Hudson jusqu'à la limite nord de la baie James. Le projet s'appuie sur les études classiques menées par les chercheurs du CEN dans les années 60s à Whapmagoostui-Kuujjuarapik (WK). Cette région connaît actuellement des changements rapides avec des impacts sur les paysages tels que la fonte du pergélisol, et sur les écosystèmes (par ex., une expansion vers le nord des arbres et arbustes ; de nouvelles espèces animales de plus en plus répandue, notamment le boeuf musqué et l'orignal). La région connaît aussi un développement socio-économique rapide. La station à WK sera la plaque tournante de ces activités, avec des emplacements secondaires aux stations du CEN à Radisson, Umiujaq, Lac à l'Eau Claire et Boniface.

 
 

Observatoire québécois de la biodiversité

(2014 - )

Les connaissances écologiques actuelles sur les écosystèmes sont bien minces, particulièrement dans les écosystèmes nordiques, et ce manque de connaissances limite l’anticipation des conséquences des changements globaux. C’est pour remédier à ce problème criant que l’Observatoire des écosystèmes du Québec est mis sur pied. Concrètement, cet observatoire va permettre de valoriser les données écologiques déjà disponibles, en s'appuyant sur des initiatives déjà existantes telles que Canadensys, et d’harmoniser la collecte de celles à venir. L’Observatoire compte mettre en place une structure informatique ouverte composée d’une suite d’outils intégrés permettant la synthèse et la communication de l’état de nos écosystèmes québécois. Cette suite permettra, par exemple, une compilation des données en temps réel pour la production automatisée d’un atlas de la biodiversité du Québec ou encore l’automatisation des avant-projets d’évaluation d’impacts environnementaux. L’Observatoire a également comme mandat de contribuer à la formation et aux développements de nouvelles expertises en science de la biodiversité. L’Observatoire des écosystèmes du Québec fédère actuellement des acteurs de divers milieux (académique, gouvernemental, industriel, non gouvernemental) et peut compter sur l’implication de 4 regroupements stratégiques du FRQNT (CSBQ, CEN, Québec-Océan, GRIL) pour atteindre ses objectifs.

 
 

Observatoire Hommes-Milieux International Nunavik

(2013 - )

Les Observatoires Hommes-Milieux (OHM) étudient les socio-écosystèmes et ont été initiés par l’Institut Ecologie et Environnement (INEE) du CNRS. Outils de promotion de recherches interdisciplinaires, les OHM favorisent et organisent autour d’un objet d’étude commun, les interactions entre les sciences de la géosphère, de la biosphère, les sciences de l’homme et de la société. Les OHM mettent en place des outils dédiés au stockage, à l’interopérabilité et à la pérennisation des données scientifiques. L’OHMI Nunavik est le 8ième du réseau des OHM et fait partie du dispositif DRIIHM. Le Nunavik est le territoire du Québec au nord du 52e parallèle et s’étend de la forêt boréale à la toundra désertique. On y retrouve 14 communautés Inuit, des aires protégées, deux hordes de caribou et des mines en exploitation. L’OHM-I (international) Nunavik ou projet Tukisik (comprendre ensemble) a été créé en 2012 par l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS (INEE) et le Centre d’études nordiques (CEN). Les partenaires privilégiés sont le Service des ressources renouvelables, de l’environnement, du territoire et des parcs de l’Administration Régionale Kativik (ARK) et le Département du développement des ressources de la Société Makivik. Le fait structurant de Tukisik est la volonté des communautés résidentes de prendre en main la gestion de leurs ressources et le développement de leur territoire. L’événement fondateur est lié aux impacts cumulatifs du changement global (climatique, économique, social). Les projets de recherche se développent en collaboration avec les communautés Inuits et les institutions nordiques autour des thèmes suivants : la sécurité et l’autosuffisance alimentaire, la santé et le bien-être chez les Inuit et leur lien avec l’environnement, les impacts du développement minier sur les hommes et leurs milieux, l’analyse des risques naturels et la vulnérabilité des utilisateurs des Parcs, la place des espaces protégés pour les populations Inuit.

 
 

Avativut, la science au Nunavik, un apprentissage en lien avec le territoire

(2012 - )

 
 

Caribou Ungava, étude des populations de caribou migrateur du Québec-Labrador

(2009 - )

 
 

Projet Salluit, travaux liés au pergélisol de la région de Salluit, Nunavik

(2002 - )

 
 

Suivi des rongeurs de l'Arctique en Amérique du Nord

(1992 - )

Les rongeurs de l’Arctique comme les lemmings et les campagnols sont une composante importante de l’écosystème de la toundra. Ils sont les proies de plusieurs prédateurs, tant aviaires (harfangs, buses, labbes, faucons, goélands) que terrestres (renards, loups, hermines). Dans plusieurs régions, les populations de lemmings et de campagnols sont reconnues pour suivre des cycles d’abondance de 3 à 5 ans. Des facteurs tels que la disponibilité de la nourriture, la prédation et la compétition interspécifique ont été avancés pour expliquer ces cycles de fluctuations. Dans quelques régions, comme dans l’Est du Groenland et certaines parties de la Scandinavie, les cycles de rongeurs arctiques ont été perturbés. Ceci serait potentiellement dû aux changements climatiques qui affectent le couvert neigeux. L’effondrement des populations de rongeurs arctiques pourrait avoir d’importants effets sur toute la chaine alimentaire de la toundra. D’autres recherches sont nécessaires afin de mieux comprendre les interactions entre ces espèces de proies, leurs prédateurs et les changements climatiques dans l’Arctique.

Les rongeurs de l’Arctique ont été identifiés par le Circumpolar Biodiversity Monitoring Program, une initiative du Conservation of Arctic Flora and Fauna comme une composante clé qui nécessite un suivi afin de documenter l’état général des écosystèmes de la toundra arctique (Christensen et al. 2013 ). Lors d’une revue récente, Ehrich et al. (en préparation) ont identifié 49 sites à travers la toundra circumpolaire où les populations de lemmings ont été suivies au cours des dernières années, incluant 15 sites en Amérique du Nord. Ici, nous présentons les sites d’étude où des rongeurs arctiques sont suivis dans la toundra en Amérique du Nord, ainsi que quelques conseils pour la mise en place de programmes de suivi similaires et l’archivage de données.

 
 

Projet Île Bylot, études écologiques et suivi environnemental à l'Île Bylot

(1988 - )

 

 

 

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